COMMUNIQUÉ DE LA CRIIRAD DU 16 MARS

Communiqué de la Criirad,

CRIIRAD Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité

Communiqué du 16 mars 2011 -

Des doses de rayonnement potentiellement mortelles pour les opérateurs
de la centrale de FUKUSHIMA DAIICHI et toujours aucune donnée
sur la contamination de l’air que respirent les populations.

NB : la CRIIRAD confirme qu’il n'y a toujours pas d'inquiétude à avoir, ce mercredi 16 mars, ni pour la France métropolitaine, ni pour la Polynésie française. Son laboratoire cible pour l’instant ses analyses sur les réseaux de balises japonais. Cependant, en fonction de l’évolution des conditions météorologiques, les recensements seront élargis aux réseaux de mesures étrangers (américains notamment) qui donneront une situation intermédiaire, avant que le territoire français ne soit touché. La France est à plus de 10 000 km de distance, ce qui favorise évidemment la baisse des concentrations, du fait des phénomènes de dilution et des dépôts progressifs de radioactivité sur les sols et les océans, dépôts qui appauvrissent d’autant les masses d’air contaminé. Si la situation devait se dégrader, des bulletins d’information seraient aussitôt publiés.

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Comments

[BLANC Michelle]

Merci vivi, de nous passer tous ces renseignements, car si on attend ceux du gouvernement, ont peut toujours se brosser, car ils cachent toujours la vérité pour ne pas affoler les populations,
pourtant si les informations passées, cela permettrait de faire attention à notre façon de nous comporter et de nous interdire de consommer certains aliments, La situation est dramatique

[Vivi]

On peut compter sur la Criirad pour avoir des informations indépendantes. Mais c'est sûr que le gouvernement doit à présent composer avec les associations et les citoyens qui ne s'en laissent
plus conter comme à l'époque de Tchernobyl. Du coup, il se doit d'en dire un peu plus.


Je ne sais pas s'il est indécent de parler du nucléaire français dans ces circonstances. D'ailleurs, il n'y a guère que nos politiques français pour s'en offusquer alors que le débat est remis
sur la table sans états d'âme par d'autres pays, à commencer par l'Allemagne. Comment d'ailleurs, pourraii-il en être autrement quand tous, de droite comme de gauche, ont fait le choix de cette
source d'énergie. Et quand pouvons-nous en parler dans un pays qui a fait le choix du tout nucléaire, sans l'avis de ces citoyens ou avec des pseudo-débats comme pour l'EPR ?


Cela n'empêche aucunement la solidarité avec le Japon. Cela met juste en évidence qu'avec une source d'énergie aussi dangereuse, ce type d'accident est possible avec des conséquences, comme
aujourd'hui, qui peuvent être dramatiques pour soi et pour les autres. Quid des populations touchées, japonaises comme étrangères ? Quid des terres qui seront contaminées pour des années ? Non,
il n'y a décidement pas d'autre moment pour parler du nucléaire que quand il fait toute la preuve de sa dangerosité pour l'humanité.