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  • : Relai d'informations dans la protection animale, l'écologie mais aussi les injustices sociales, l'atteinte aux libertés. Chaque jour nous rappelle que l'homme n'est pas seulement un loup pour l'homme, c'est aussi un prédateur pour toute la création ...
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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 10:34

Source : Le panier de crabes

 

 

BHL mis à nu.

 

Jade Lindgaard et Xavier de La Porte ont été parmi les premiers journalistes à démonter le système BHL avec leur ouvrage Le B.A.BA du BHL paru en 2004 aux éditions la Découverte. Dans un entretien sur OummaTV, Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart nous présente la réédition de ce livre en septembre 2011, dans une version très largement actualisée. Elle revient sur l’imposteur BHL, décrit ses réseaux d’influence, et démontre qu’il n’est pas un philosophe. Elle révèle également que pour faire face à la forte baisse des ventes de ses livres, BHL toujours à la recherche de nouveaux espaces de promotion, adopte une nouvelle stratégie en cherchant à être présent sur le net, principal lieu de sa contestation.

 

 

 

Jean-Baptiste BOTUL : Plus d'info ici

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:22

Source : Mouvement pour une alternative non-violente


 

Halte aux dépenses militaires, sauvons les retraites, l’éducation, la santé… 


 

Communiqué de presse du MAN du 22 juin 2010.


Au moment où le gouvernement envisage des coupes sombres dans l’éducation, la petite enfance, les retraites, la santé..., il est particulièrement indigne que la France augmente son budget militaire.


Tout montre que les solutions militaires n’apportent aucune résolution durable aux conflits et qu’au contraire elles les enveniment. Si les armes garantissaient la sécurité, il y a longtemps que les guerres auraient disparu !


 

À force de mettre au point des armes toujours plus sophistiquées, les hommes ont rendu leur existence sur terre plus dangereuse et plus précaire. C’est particulièrement vrai de l’arme nucléaire dont la modernisation coûte des fortunes, notamment en France. Exigeons des partis politiques des engagements pour faire diminuer les dépenses militaires de notre pays, promouvoir la résolution non-violente des conflits et investir dans l’éducation, la santé…, au lieu d’y supprimer des postes !


Dépenses militaires records en 2009


Les dépenses militaires mondiales n’ont pas connu l’effet de la crise. Selon le rapport publié par l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), elles ont atteint en 2009 un record de 1531 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,9% par rapport à 2008. Plus de la moitié des dépenses, 661 milliards, revient aux États-Unis. La France arrive en troisième position avec 63,9 milliards investis dans le secteur militaire, ce qui représente une augmentation de 6,9 % en 2009 par rapport à 2008.


« À force de vivre œil pour œil, le monde finira aveugle » Gandhi MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) www.nonviolence.fr


Contact presse  : Katia Roux - 01 45 44 48 25



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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 23:53

L'alerte a visiblement été levée dans la soirée (Source)

 

                 *****************************************************************************************

 

Je fais suivre un appel de Marie-Louise via le blog de Ferlin.


A suivre ...

 

Marie Louise a lancé cet appel sur un commentaire du blog :


Merci de relayer cette alerte aux habitants de Wallis et Ftuna et de la Polynésie française. Soyez sur vos gardes! Evacuez si possible sur les hauteurs quand un séisme géant se produira du côté de Tonga. Vous serez aux premières loges!!

Cette alerte est valable dès maintenant et pour les prochains jours à venir. N'en riez pas, car elle pourrait vous sauver la vie.



Commentaire n°7 posté par Marie-Louise aujourd'hui à 18h15

Au même moment ( à une minute près, + 1 heure pour la France sur le temps Universel )...

20100527-171451.jpg
Magnitude mb 6.6
Region VANUATU
   
Date time 2010-05-27 at 17:14:51.1 UTC
Location 13.74 S ; 166.56 E
Depth 60 km
Distances

1359 km W Suva (pop 199,455 ; local time 05:14 2010-05-28)
207 km NW Luganville (pop 13,397 ; local time 04:14 2010-05-28)
108 km W Sola (pop 1,171 ; local time 04:14 2010-05-28)

 

 

 

 

Au cas où l'alerte soit sérieuse, ceci constitue un appel à tous les résidents du Pacifique à gagner les hauteurs. Au plus vite.

 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 20:08
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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 15:47
Reçu de Survival France,

'Les mesures pour combattre le réchauffement climatique détruisent les peuples indigènes' annonce un nouveau rapport


23 Novembre 2009

 

Des barrages hydroélectriques sont construits en Amazonie au nom du combat contre le réchauffement planétaire.

Des barrages hydroélectriques sont construits en Amazonie au nom du combat contre le réchauffement planétaire.
© Survival

Selon un nouveau rapport publié par Survival International, les mesures prises pour faire face au réchauffement de la planète risquent d’être aussi dangereuses que le changement climatique lui-même.

Le rapport intitulé ‘La plus dérangeante des vérités : changement climatique et peuples indigènes’ fait état des quatre ‘mesures d’atténuation’ qui menacent les peuples indigènes:


1. Les agrocarburants : promus comme une alternative ‘écologique’ à l’énergie fossile, la plupart des terres allouées à leur production sont les territoires ancestraux de peuples indigènes. Si la production d’agrocarburants s’intensifie comme prévu, des millions d’autochtones du monde entier perdront leurs terres et leurs modes de vie.


2. l’énergie hydroélectrique : le nouvel essor des barrages, censé remédier au changement climatique, expulse des milliers d’autochtones de leurs terres.


3. la conservation des forêts : les chasseurs-cueilleurs ogiek du Kenya ont été forcés de quitter les forêts où ils vivent depuis des siècles pour ‘inverser les ravages’ du réchauffement climatique.


4. la compensation des émissions carbone : avec l’instauration de la taxe carbone, les forêts des peuples indigènes représentent désormais une immense valeur marchande. Les peuples indigènes affirment que cette mesure mènera à des évictions forcées et à la ‘spoliation de leurs terres’.


Ce rapport recommande que les peuples indigènes soient pleinement inclus dans toutes décisions les concernant et que leurs droits territoriaux soient dûment respectés et garantis.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Ce rapport met en lumière ‘la plus dérangeante des vérités’ — il révèle que les peuples indigènes qui sont les moins responsables du changement climatique sont les plus affectés par celui-ci et que leurs droits sont violés et leurs terres dévastées au nom des mesures prises le stopper. S’abritant derrière l’effort planétaire pour stopper les effets du changement climatique, les gouvernements et les compagnies sont en train de planifier un gigantesque vol de terres. Et comme d’habitude, lorsqu’il y a des enjeux financiers et de juteux profits en perspective, les peuples indigènes n’ont pas voix au chapitre’.


Lire le rapport


Dossier de presse disponible en anglais


Pour plus d’informations

Sophie Baillon

00 33 (0)1 42 41 44 10

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 08:52
Samedi 21/11 : Pour ceux qui ont cru un jour que la présidence d'Obama serait plus éthique ...

Reçu de mamie Sceptix,

Paru le Vendredi 20 Novembre 2009
   BENITO PEREZ    

International Imaginez un instant que Barack Obama soit réveillé au petit matin par des militaires. Accusé de violer la Constitution avec sa réforme de la santé, le président est emmené en pyjama sur une base militaire d'une grande puissance étrangère, puis expédié vers le Costa Rica. Simultanément, les congressistes républicains et une minorité de démocrates sudistes «valident» le coup de force, en nommant un gouvernement de facto.
A la surprise des conjurés, des dizaines de milliers de supporters de Barack Obama surgissent des banlieues sud de Chicago, de Harlem ou des travées de Berkeley et refusent le nouveau pouvoir. Manifestations et grèves se succèdent malgré la répression et les milliers d'arrestations. Une vingtaine de personnes sont tuées dans les rues de Washington et de San Francisco. The Nation et The New York Times sont fermés et l'état d'exception déclaré. Quant à Jeb Bush –l'homme des machines à voter de Floride en 2000– il est chargé d'organiser l'élection du successeur de M.Obama...
L'histoire, bien sûr, est inimaginable. Elle est pourtant en train de s'écrire ainsi au Honduras, petit Etat centraméricain si loin de Dieu mais pas du diable. Le coup de grâce au président légitime Manuel Zelaya, renversé une première fois le 28 juin dernier, a été donné il y a une semaine dans l'indifférence internationale, lorsque les Etats-Unis ont annoncé qu'ils reconnaîtraient le scrutin du 29 novembre, même s'il était réalisé sous contrôle exclusif des putschistes. D'abord modérément critique avec le coup d'Etat, le gouvernement US aura mis cinq mois à «tomber le masque», selon l'expression du journaliste Maurice Lemoine.
Finalement, la stratégie de reconquête de l'Amérique latine, version Obama, ne diffère guère de sa variante «bushienne». Maillon faible de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), le Honduras aura servi de pays-test. A qui le prochain «putsch larvé»?
S'il faut concéder quelque chose à la nouvelle administration US et à ses alliés honduriens, c'est une plus grande habileté manoeuvrière. A Tegucigalpa, le double discours permanent de Roberto Micheletti –alternant répression, simulacre de dialogue et intransigeance– a été parfaitement secondé par les atermoiements occidentaux.
L'ultime trouvaille du pouvoir de facto –un gouvernement d'«union nationale» uniquement composé de putschistes– est à l'avenant. Tout comme le retour –également prévu par les accords de Tegucigalpa– du président Zelaya... au lendemain des élections! Comment expliquer l'entêtement du régime à se perpétuer jusqu'au tout dernier jour, si ce n'est par la fraude qui s'annonce?
Privée de garanties démocratiques, sans temps ni espace pour mener campagne, l'opposition hondurienne ne pouvait qu'appeler à l'abstention. Et ce même si la pression –militaire et patronale– au vote ne sera pas aisée à contourner.
A des milliers de kilomètres de là, une coalition d'organisations sociales suisses et de la diaspora latino-américaine tentera samedi[1] d'apporter un soutien moral et politique aux résistants honduriens. Dans la nuit démocratique qui tombe sur le Honduras, la moindre lueur de solidarité sera appréciée dans les barrios de Tegucigalpa.
Note : [1]13h30, Berne, Hirschengraben (de la gare suivre la Bubenbergplatz).


Source : le courrier.ch

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Que font les médias ... ? Dans un silence assourdissant, le peuple hondurien résiste depuis le coup d'état du 28 juin. Et tout le monde s'en fout.


Source : Réseau Voltaire


Honduras : la résistance populaire est proche de la victoire
par Arnold August*


1er novembre 2009

Depuis
Montréal (Canada)


Alors que les Honduriens ne passaient pas spécialement pour être très politisés, et que les experts US ne prévoyaient pas de réaction durable au coup d’État, c’est l’inverse qui s’est produit. La population s’est soudain engagée, a rejoint des organisations militantes, et s’est dressée contre les putschistes. Pour Arnold August, ce phénomène n’est pas sans rappeler les mouvements populaires qui ont agité les États de la région au cours de la décennie et ont tous porté au pouvoir des leaders révolutionnaires. Selon lui, si rien ne vient entraver cette mobilisation, le recul des putschistes est inéluctable. En tout état de cause, une fois de plus, l’interventionnisme US se retourne contre Washington.

 

C’est le 28 juin que l’ordre constitutionnel a été renversé au Honduras par un coup d’État et le président Zelaya expulsé de son propre pays ; ce faisant, le germe du « Front national contre le coup d’État » venait d’être planté. Depuis, il évolue tous les jours sur les plans politique et organisationnel, en osmose avec le peuple, faisant preuve de courage et de détermination face à la répression et aux assassinats. Non seulement le Front a organisé d’immenses manifestations pacifiques dans les villes, mais il a également créé des milliers de cellules et d’activités locales, en milieu urbain et rural, dispensant en outre une formation politique. Le président Zelaya et le gouvernement légitime évoluent eux aussi et se radicalisent. Celui-ci a d’ailleurs maintenu en place son administration, durant son exil comme depuis sa présence à l’ambassade brésilienne. En outre, M. Zelaya s’est rendu lui-même à Washington ainsi que dans plusieurs capitales sud-américaines pour accroître les soutiens dont il disposes. Par deux fois, il a tenté de rentrer pacifiquement dans son pays par avion et par voie terrestre. Il y est finalement arrivé lors de son troisième essai, malgré les graves dangers qui l’attendaient.


Durant les négociations entre les putschistes et le gouvernement légitime, soutenu par ses alliés du Front, le gouvernement de facto de Micheletti joue la montre. Il tente de gagner du temps en essayant de diviser les forces de la résistance et d’affaiblir le mouvement de masse dans les rues, espérant à terme se légitimer par de nouvelles élections. Néanmoins, les trois forces en question sont désormais plus unies que jamais : le Front et ses adhérents, provenant à la fois des organisations syndicales et sociales et de ses sympathisants dans les rues ; les deux candidats potentiels aux élections présidentielles, tous deux rattachés directement au Front, et le gouvernement Zelaya. Dans cette situation compliquée, leurs tactiques combinées sont un exemple parmi tant d’autres de l’évolution rapide qui caractérise la maturité politique et l’esprit de tous les groupes formant la résistance. Toutes ces forces, loin de succomber aux tactiques impérialistes habituelles cherchant à diviser pour mieux régner, ne font que s’unir davantage. La résistance dans les rues, les nouvelles forces politiques ainsi que le gouvernement constitutionnel de Zelaya se complètent les uns les autres.


Voici des extraits d’un entretien téléphonique exclusif entre Zelaya et un média international, rapporté par le journaliste Giorgio Trucchi présent sur les lieux :


« Question : Vous avez consenti à signer l’Accord de San José portant sur le Plan Arias, lequel n’envisage pas d’acquiescer à la principale revendication du Front national contre le coup d’État, c’est-à-dire de mettre en place un processus pour former une Assemblée constituante. Cela signifie-t-il que vous ayez fait une concession ? [La question porte sur le fait que le Président Zelaya s’abstiendra de convoquer une assemblée constituante d’ici à la fin de son mandat.]


Président Zelaya : La personne qui signera cet Accord, c’est moi, en tant que représentant élu du peuple du Honduras. Le Plan comporte deux parties : d’abord ma réinstallation, qui permettra de dire « non » aux coups d’État. Les présidents latino-américains sont attachés à cette clause, car elle leur donnera l’assurance que la souveraineté des peuples sera respectée et qu’aucune élite militaire, économique ou politique ne pourra remplacer la volonté du peuple. La seconde partie concerne les réformes et les processus sociaux, ainsi que le moment opportun pour les concrétiser. […] [L’Assemblée] constituante ne relève ni du président, ni du régime de facto ni de n’importe quel autre groupe. En fait, elle appartient au peuple du Honduras qui, grâce à une consultation publique, pourra déterminer le moment où il voudra la mettre en place. C’est pourquoi le fait de signer le Plan Arias respecte ma position en ce qui concerne les réformes qui doivent se poursuivre. […] La décision d’instituer une [Assemblée] constituante appartient au peuple qui est souverain […] » [1]


Le 14 octobre, Telesur diffuse une entrevue avec le leader du front, Juan Barahona :


« Question : L’autre point où il sera difficile d’arriver à une entente est le troisième, où l’on propose que le président Zelaya renonce à convoquer une Assemblée constituante.


Juan Barahona : Le président Zelaya a déjà affirmé qu’il était prêt à signer l’Accord de San José et à renoncer à l’Assemblée constituante d’ici à la fin de son mandat. Nous comptons respecter sa position. Cependant, en tant que partisans de la résistance, nous ne renoncerons jamais à la nécessité de convoquer la Constituante […] Il n’y aura pas d’élections si le président Zelaya n’est pas rétabli dans ses fonctions […] Je suis très pessimiste [concernant les négociations] et je n’ai pas beaucoup d’espoir que l’on arrive à un accord détaillé. Les putschistes essaient [depuis le début des négociations] de diviser notre délégation en affirmant qu’il existe de profondes contradictions entre la résistance et le président Zelaya. Nous [membres de la résistance] nous réunissons quotidiennement afin d’établir des stratégies et d’harmoniser nos positions, mais cette campagne de désinformation nous démontre que les putschistes veulent faire échouer le dialogue et nous en faire porter le blâme. Ils sont allés jusqu’à lancer une campagne pour s’attaquer directement à moi, affirmant que j’étais très ferme [un partisan de la ligne dure] et par conséquent, inapte à négocier. En ce sens, il est vrai que je suis ferme, parce que je ne serai jamais prêt à renoncer aux droits du peuple2] […]. »

 

Dans le communiqué n° 28 du Front national daté du 13 octobre, il est dit que : « […] Nous avons retiré notre camarade Juan Barahona du soi-disant dialogue de Gaymuras. Ce dernier agissait à titre de représentant du Front national contre le coup d’État au sein de la délégation du président Zelaya, dans le cadre du dialogue en question.


La délégation conjurée, dans un geste typique d’intransigeance pour freiner la progression des négociations, a tenté de paralyser le dialogue en refusant que notre représentant signe l’accord n° 3. Celui-ci concerne l’institution d’une Assemblée nationale constituante sous réserve, cette dernière servant à mettre par écrit que notre Front ne renonce pas et ne renoncera pas à la lutte pour cette revendication, qui est celle du peuple hondurien. Conscients qu’il s’agissait là d’une manœuvre servant à faire échouer le dialogue sous n’importe quel prétexte – puisque les conjurés eux-mêmes avaient suggéré de signer sous réserve lors d’une séance précédente – nous avons décidé de ne pas nous plier à cette manœuvre et par conséquent, nous avons pris cette décision, laissant le président Zelaya libre de se choisir un autre représentant de confiance. C’est ainsi que l’avocat Rodil Rivera Rodil fut nommé délégué de la commission du président Zelaya en lieu et place de notre représentant.


Cela signifie que le [Front national] a abandonné le dialogue Guaymuras, et que nous allons continuer de nous battre dans les rues pour les revendications que nous avons mises de l’avant depuis le 28 juin : le retour à l’ordre constitutionnel, le rétablissement du président Zelaya dans ses fonctions et la convocation d’une Assemblée constituante.


Nous déclarons que nous respecterons la décision de notre président s’il décide de signer l’Accord de San José, même s’il en accepte toutes les conditions, et nous déclarons que nous l’appuyons totalement lorsqu’il exige que les instigateurs du coup d’État signent un accord stipulant qu’ils abandonnent le pouvoir et qu’ils restituent [à Zelaya] sa charge de président de la République. » [3]


Le 19 octobre, on annonçait : « Dans un message téléphonique envoyé à la réunion du Front national …[le 18 octobre, Zelaya] a demandé que se poursuive la lutte pacifique pour rétablir la légalité démocratique, qui fut abolie par le coup d’État militaire du 28 juin. Nous allons résister jusqu’à la victoire du peuple […] [et] répétons que la lutte continuera jusqu’à ce que nous vivions dans un pays où règnent justice et équité, dans une démocratie véritablement participative. Le conseil national du Front s’est mis d’accord [le 18 octobre] et a juré de poursuivre sa résistance pacifique jusqu’à ce que Zelaya revienne au pouvoir, et que soit convoquée par la suite une Assemblée nationale constituante […] » [4]

 

Deux candidats à l’élection présidentielle participent pleinement aux activités du Front national : César Ham, du parti de l’Unification démocratique (UD), et le leader syndical et candidat indépendant Carlos Reyes. Zelaya leur a demandé de se prononcer contre toute participation à des élections dans le contexte actuel, puisque elle donnerait une légitimité au processus électoral des putschistes. [5]


Lors d’un entretien réalisé au Honduras par Giorgio Trucchi avec le leader syndical et candidat présidentiel indépendant Carlos Reyes, celui-ci a affirmé, tel que diffusé le 30 septembre : « […] Si nous, les candidats démocratiques du peuple, ne nous retirons pas de ce processus électoral, nous donnons notre aval à cette machination [fomentée par Micheletti] et affaiblissons la résistance […] » [6]


Cette prise de position fut confirmée le 15 octobre par l’un des leaders du Front, Rafael Alegría, qui a souligné que M. Reyes ne se présenterait pas comme candidat dans les conditions actuelles, afin de « […] s’abstenir de légitimer les coups d’États ou les violations constitutionnelles […] » [7]


Le 19 octobre, le parti UD —le troisième des cinq regroupements les plus importants au Honduras, toutes tendances confondues— a annoncé qu’il se retirait des élections, considérant qu’elles n’étaient « pas constitutionnelles sans la réinstallation du président légitime, Manuel Zelaya » [8]


Cette tendance s’est développée encore davantage le 22 octobre. Même une section du Parti libéral, un parti auquel les auteurs du coup d’État sont liés et un des plus grands partis politiques au Honduras, s’est joint à la protestation contre les élections. Selon une interview accordée à Prensa Latina le 22 octobre : « La coordination du Parti libéral contre le coup du Honduras a confirmé qu’il s’abstiendra de participer aux élections du 29 novembre s’il n’y a pas rétablissement de la démocratie dans le pays .... Pour que les élections soient en mesure d’être reconnues par le peuple et la communauté internationale, la condition indispensable est le retour à l’ordre constitutionnel et du président légitime, Manuel Zelaya. La coordination a été créé au milieu du mois d’août au cours d’une réunion à laquelle ont participé plus de 5 000 délégués du Parti libéral qui a rejeté l’effondrement de la démocratie juridique menée par les militaires le 28 juin… » [9]


Malgré toutes les pressions, le 25 octobre, le Front national, par la voix de son coordonnateur Juan Barahona, a déclaré que le Front s’était reuni le 24 octobre et a confirmé sa position selon laquelle « l’un des accords ratifiés est que si le président Zelaya n’est pas réinstallé dans ses fonctions, il n’y aura pas d’élections le 29 novembre car elles seront boycottées par l’immense majorité du peuple ... Barahona a souligné que les candidats qui se présentent comme indépendants, ceux de l’UD, des sections du parti Libéral, les partis Innovación et Unidad Social Democratica opposés au coup d’État, ont tous prévu leur retrait des élections si Zelaya n’est pas restaurée .... » [10]


Selon une dépêche de Prensa Latina, afin de s’assurer que cette position relative aux élections est claire, le Front a réuni ses comités de base le 25 octobre puis, à la suite du mandat reçu de ce niveau, a décidé la poursuite du mouvement qui en était déjà à son 121e jour. Barahona a confirmé une fois de plus que toutes les formations politiques citées ont prévu leur retrait des élections si Zelaya n’est pas restauré.

Le Front a décidé que « la résistance réalise une variété d’initiatives en vue de mettre fin à la dictature militaire et def aire échouer sa tentative d’obtenir une apparence de légalité à travers des élections ». [11]


Ceci constitue une des étapes les plus importantes de la lutte depuis le coup d’État ; dès le début, l’oligarchie du Honduras et ceux qui la soutiennent directement ou indirectement ont tenté de gagner du temps jusqu’à la tenue d’élections susceptibles de « légitimer » le nouveau régime.


Depuis le 28 juin, toutes les forces progressistes incluant le gouvernement légitime de Zelaya se sont unies, ont développé leur conscience politique, ont organisé des actions communes avec comme objectif immédiat le rétablissement de Zelaya suivi de la formation d’une Assemblée constituante. Les putschistes ont provoqué un mouvement de masse à travers le pays favorable à une renouvellement du Honduras sur la bse d’une nouvelle constitution, de sorte que la tenue d’une Assemblée constituante est devenue un objectif indépendant du sort du président Zelaya. En fait ce renouvellement est déjà visible dans la résistance populaire et la formation du Front.


Dans une entrevue le 23 octobre, Barahona a déclaré que « le Honduras a complètement changé, et que nous allons tirer de tout cela un résultat très positif ; une organisation et une expérience importante. Au cours de ces jours de lutte, le niveau de conscience a augmenté bien qu’avec une centaine de cours sur la lutte de classe. » [12]


Chaque pays de la région a connu des moments historiques qui se sont révélés être des tournants dans leur histoire respective :


- Cuba, en tant que pionnière, est si riche en étapes révolutionnaires historiques. Considérant l’histoire récente, on peut souligner l’attaque de la caserne Moncada en 1953 qui prolonge le combat de José Marti au XIXe siècle, puis le débarquement du Granma en 1956, la guerre de la Sierra Maestra en 1957-1958, avec des événements décisifs tels que l’action historique de Che Guevara à Santa Clara en 1958, qui a brisé les reins de la dictature militaire pro-US.

- Venezuela : 1998 est maintenant synonyme de la première victoire électorale d’Hugo Chávez, après un long combat mené par ce dirigeant et son mouvement, une année qui a changé le cours non seulement du pays, mais de toute l’Amérique du Sud. Néanmoins, un coup d’État organisé par les États-Unis et leurs alliés à Caracas en 2002, s’est transformé en un désastre pour Washington et l’oligarchie vénézuélienne alors que la force politique et organisationnelle du peuple du Venezuela a explosé en une action massive. Le secret de cette réussite, parmi d’autres facteurs tel que le soutien d’une partie de l’armée au président Chavez, c’est une participation populaire massive, ainsi que nous l’a expliqué un de ces révolutionnaires devenu parlementaire [13]. Une marée humaine a débordé les putschistes de Caracas. La conscience politique collective a fait un bond au corus des jours indécis.

- Bolivie 2005 : le leader syndical Evo Morales et son organisation ont été hissés à la tête du gouvernement dans le sillage du mouvement massif des peuples autochtones, jusque là marginalisés. Ils ont agi par la voie démocratique et institué une Assemblée qui a élaboré une nouvelle constitution.

- Nicaragua 2006 : nourri de la tradition des années 1970 et 1980 mais avec une organisation politique et des tactiques renouvelées, Daniel Ortega est revenu au pouvoir par els urnes.

- Équateur 2006 : l’élection de Rafael Correa à la présidence s’est avérée être la première étape d’une succession rapide d’événements politiques, incluant un référendum sur la nécessité d’une assemblée constituante, l’élection de cette assemblée et l’approbation par référendum de la nouvelle constitution qu’elle a élaborée.

L’année 2009 au Honduras marque un tournant décisif pour ce pays, que Zelaya a tenté de sortir de sa condition de nation parmi les plus pauvres d’Amérique latine, et d’émanciper de son statut de colonie économique et militaire des États-Unis. Même si la transformation à laquelle nous assistons n’est pas terminée et le président Zelaya toujours pas rétabli dans ses fonctions, la victoire du peuple hondurien semble inéluctable, à l’instar de ce qu’ont déjà vécu les Cubains, les Vénézuéliens, les Boliviens, les Nicaraguayens, les Équatoriens et d’autres encore.

 

Arnold August

Auteur, journaliste et conférencier spécialiste de Cuba. Livre Democracy in Cuba and the 1997-98 Elections. Chapitre « Socialism and Elections » du livre Cuban Socialism in a New Century : Adversity, Survival, and Renewal, (University Press of Florida, 2004) édité par les professeurs Max Azicri et Elsie Deal. Prochain volume Cuba : démocratie participative et élections au XXIème siècle (automne 2010 en français, anglais, et espagnol).

Membre de la Latin American Studies Association (LASA).

 

 

Traduction : Marie France Bancel et Karine Walsh.



[1] « Entrevista en exclusiva con el presidente Manuel Zelaya », par Giorgio Trucchi, Rel-UITA, 5 octobre, 2009.

[2] « Juan Barahona : ’Si existiera voluntad política de parte de los golpistas lograríamos un acuerdo en media hora’ », Telesur, 14 octobre, 2009.

[3] « Comunicado No. 28, Frente Nacional de Resistencia contra el Golpe de Estado », voselsoberano.com, 13 octobre, 2009.

[4] « Reanudarán diálogo en Honduras en clima de tensa espera », par Raimundo López, correspondent spécial, Prensa Latina, 19 octobre, 2009.

[5] « Zelaya alerta del fraude que prepara gobierno de facto en elecciones de Honduras », Telesur, 17 octobre, 2009.

[6] « Con Carlos Reyes de STIBYS. Siento que los golpistas están arrinconados », Giorgio Trucchi, Tegucigalpa, Carlos Amorín, Montevideo, Rel-UITA, 30 septembre, 2009.

[7] « Receso en mesa de negociación hasta el viernes por petición de delegación de Micheletti », Telesur, 15 octobre, 2009.

[8] « Partido hondureño UD se retira de elecciones por considerarlas inconstitucionales », Venezolano de televisión, 19 octobre, 2009.

[9] « Liberales se oponen a elecciones en Honduras sin democracia », par Raimundo López, correspondent spécial, Prensa Latina, 22 octobre, 2009.

[10] « Acordó resistencia en Honduras nuevas acciones antigolpistas », Prensa Latina, 25 octobre, 2009.

[11] « Convocó resistencia a 121 jornada contra golpe militar en Honduras », par Raimundo López, correspondent spécial, Prensa Latina, 26 octobre 2009.

[12] « Entrevista con Juan Barahona, dirigente de la resistencia hondureña », tercerainformacion.com, 23 octobre, 2009.

[13] Entrevue privée de Lor Mogollón (député de Yaracuy) avec l’auteur, 14 octobre, 2009, Montréal.

 

 

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 18:54
Pas étonnant que les vidéos qui dérangent disparaissent ...

Reçu de mamie sceptix,

Et un article de Jean-Fred sur Agoravox. Merci à Pat pour l'info

L’Etat actionnaire et administrateur de Dailymotion !


L’info est tombé en début de semaine, l’Etat français va s’introduire dans le capital de Dailymotion par l’intermédiare du FSI détenu à 51% par la caisse des dépôts et 49% par l’Etat.

 
Le FSI, c’est le fond stratégique d’investissement qui s’intéresse surtout à l’industrie, il investit maintenant dans un site français(Dailymotion) très important dans la websphère française en tant que relais d’informations et d’opinions.
Le FSI pourra donc siéger dans le conseil d’administration, certes il reste minoritaire, mais quand vous avez un actionnaire comme l’Etat Français, que pouvez-vous faire si celui-ci vous demande d’interdire ou de supprimer une vidéo ?
Je pense par exemple à toutes les vidéos de Dieudonné publiées sur ce site, c’est un bon moyen de le connaître autrement que par les médias dominants.

A lire Mediapart relayant une information du Figaro, Dailymotion est depuis quelques temps déjà en relation avec Matignon avec Séverin Naudet directeur des contenus et de la communication de Dailymotion, il a rejoint le cabinet du premier ministre en qualité de conseiller technique chargé de la presse.
Martin Rogard qui était Chef du pôle multimédia au département de l’Information et de la Communication du ministère de la Culture et de la communication prend la place de Séverin Naudet dans Dailymotion.

Dailymotion se veut rassurant selon ce billet publié par rue89, comment peut-on croire un instant cette phrase de Cédric Tournay :
"Certes, c’est un investisseur public, mais c’est d’abord un investisseur, qui cherche à faire fructifier son argent".
L’intérêt serait donc uniquement pécunier, je ne sais pas pour vous, mais cela me donne l’impression qu’on nous prend encore une fois pour des c...
Selon le sondage publié ici, les internautes ne sont pas dupes, il s’agit d’un moyen de contrôle au service de l’Etat.
Autre chose importante, on y apprend les objectifs à moyen terme de cette société toujours selon Cédric Tournay :
* Une application iPhone en deux versions : l’une gratuite, l’autre payante et « sans pub, avec des services supplémentaires, un meilleur débit, des espaces de stockage plus importants »
* Une offre payante de vidéo à la demande, en streaming
* La fourniture de « web TV clé en main » à des entreprises ou des universités

Quelle place sera donc accordée aux vidéos amateurs ? Celles-ci servent-elles aujourd’hui de tremplin pour de futurs desseins largement moins honorable qui consiste à diffuser une information vu autrement par un grand nombre de citoyens !
Je pense particulièrement à tous ces conférenciers qui n’auraient pas la visibilité d’aujourd’hui si un média comme Dailymotion n’existait pas.

Dailymotion est aujourd’hui acheté en partie par un Etat, demain verrons-nous Youtube ou Google Video se faire acheter par d’autres Etats ?
Dailymotion servira-t-il de propagande étatique lors des prochaines élections présidentielles ? Renouvellera-t-il l’expérience de l’ORTF ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponse, il est encore trop tôt pour en juger, l’avenir nous le dira.
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 19:39
Reçu de Robin des Toits,

Les preuves scientifiques définitives des dangers pour la santé de la téléphonie mobile (téléphone portable, antenne-relais, WiFi, Wimax, Bluetooth, DECT...) : le Rapport BIOINITIATIVE 




Lire et télécharger en Français l'essentiel de ce rapport d'études international de 600 pages publié par le BIOINITIATIVE WORKING GROUP prouvant les dangers des émissions "type téléphonie mobile" (téléphone portable, antennes relais GSM, UMTS, ondes Wifi, Wimax, Bluetooth, téléphone sans fil DECT...) pour la santé.

Le Rapport BIOINITIATIVE (31/08/2007) est validé et soutenu par une haute autorité européenne : l’Agence Européenne de l’Environnement
> Voir la communication de l'EEA du 17/09/2007

Le rapport Bioinitiative a également été validé par le Parlement Européen dans une Résolution votée le 04 Septembre 2008 qui, "vivement interpellé" par ce rapport et considérant entre autres l'hypersensibilité aux rayonnements électromagnétiques, appelle de ses voeux une révision des normes d'exposition jugées "obsolètes".

> Télécharger le rapport Bioinitiative en Anglais sur le site du Bioinitiative Working Group.

---
RESUME de Robin des Toits du rapport international 'Bioinitiative' publié le 31-08-2007 par le BIOINITIATIVE WORKING GROUP :

Comité organisateur
Carl F. BLACKMAN – Martin BLANK – Michael KUNDI – Cindy SAGE
Signataires d’articles
David O. CARPENTER - Zoreh DAVANIPOUR - David GEE - Lennart HARDELL - Olle JOHANSSON - Henry LAI - Kjell Hansson MILD - Amy SAGE - Eugene L. SOBEL - Zhengping XU - Guangdi CHEN
Ont participé
James B. BURCH - Nancy EVANS - Stanton GLANZ - Denis HENSHAW - Samuel MILHAM - Louis SLESIN

Tous ces scientifiques sont des sommités dans la branche concernée, qui traite des effets des divers types de champs électromagnétiques sur toutes les formes du vivant.
Les membres du Comité Organisateur et trois des signataires sont membres de la très renommée BIOELECTROMAGNETICS SOCIETY.

Ce rapport récapitulatif passe en revue plus de 1500 travaux publiés. Il constitue une première sur ce sujet, car il est rédigé sous l’égide du mot PREUVE. Scientifique, bien entendu.

Le verdict de la science libre, sans lien financier ou public, est définitif.
SUR LE PLAN SCIENTIFIQUE, IL N’Y A PLUS DE DEBAT.
LA TOXICITE de la téléphonie mobile EST UN FAIT ETABLI.

Articulation du rapport :

Note technique sur les émissions dont les effets sont traités par le rapport :

Les émissions de téléphonie mobile ont une structure physique triple :
> Une hyperfréquence dite porteuse
> des modulations en extrêmement basses fréquences pour les signaux portés
> une multipulsation chaotique.

Chaque structure a sa toxicité propre, la pire étant la multipulsation.
Les émissions UMTS – WIFI – WIMAX – BLUETOOTH – DECT - sont de la même famille de structure que la téléphonie mobile. Les toxicités sont de même nature.
Nous appellerons ces émissions TTM – Type Téléphonie Mobile.


Début du rapport - Textes de présentation

- Article 4 : PREUVES DE L’INADAPTATION DES NORMES

C’est-à-dire preuves du fait que les documents et chiffres officiels censés garantir une protection n’en assurent aucune.
Auteur : Cindy SAGE
Membre titulaire de la BS – BIOELECTROMAGNETICS SOCIETY
Travaux publiés cités en référence ……………………………………….4

- Article 5 : PREUVES DES EFFETS GENETIQUES

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM provoque des effets sur les gènes et sur l’expression des protéines.
Auteurs : Zhengping XU et Guangdi CHEN – Membres de la BS
Membres de l’Université de Médecine ZHEJIANG à HANSZOU - CHINE
Travaux publiés cités en référence …………………………………….35

- Article 6 : PREUVES DES EFFETS GENOTOXIQUES ET DES DOMMAGES GENETIQUES

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM provoque des altérations non réparables de l’ADN.
Auteur : Dr Henry LAI
Université de WASHINGTON – USA
Travaux publiés cités en référence ……………………………………220

- Article 7 : PREUVES DES EFFETS SUR LES PROTEINES DE STRESS

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM déclenche des processus de mise en oeuvre des protéines de stress.
Auteur : Dr Martin BLANK – Président de la BS
Université de COLUMBIA – NEW YORK – USA
Travaux publiés cités en référence ……………………………………196

- Article 8 : PREUVES DES EFFETS SUR LA FONCTION IMMUNITAIRE
C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM provoque des perturbations de fonctionnement du système immunitaire.
Auteur : Dr Olle JOHANSSON
Institut KAROLINSKA - STOCKHOLM – SUEDE
Travaux publiés cités en référence ………………………………..……70

- Article 9 : PREUVES DES EFFETS SUR LA NEUROLOGIE ET LE COMPORTEMENT

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM provoque des perturbations de fonctionnement du système nerveux qui ont pour conséquences des troubles du comportement.
Cet article traite également du fait que ces émissions provoquent une importante perte d’étanchéité de la barrière sang-cerveau au niveau des vaisseaux irrigant le cerveau.
Auteur : Dr Henry LAI
Université de WASHINGTON – USA
Travaux publiés cités en référence ………………………………..…..375

- Article 10 : PREUVES SUR L’ORIGINE DE TUMEURS DU CERVEAU ET DE NEURINOMES ACOUSTIQUES

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM déclenche des processus de développement de tumeurs du cerveau et de neurinomes acoustiques.
Auteurs : - Dr Lennart HARDELL
Hôpital Universitaire d’OREBRO – SUEDE
- Dr Kjell Hansson MILD – Président de la BS Université d’UMEA – SUEDE
- Dr Michael KUNDI – Membre titulaire de la BS Université Médicale de VIENNE – AUTRICHE
Travaux publiés cités en référence …………………………………148

- Article 11 : PREUVES SUR L’ORIGINE DE CANCERS ENFANTINS – LEUCEMIE

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM déclenche des processus de développement de cancers enfantins du type leucémie.
Auteur : Dr Michael KUNDI – Membre titulaire de la BS Université Médicale de VIENNE – AUTRICHE
Travaux publiés cités en référence …………………………………118

- Article 12 : EFFETS SUR LA PRODUCTION DE MELATONINE, SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER ET SUR LES CANCERS DU SEIN

L’article traite des preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM perturbe le taux de production de la mélatonine et déclenche des processus de développement de la maladie d’ALZHEIMER et de cancers du sein.
Auteurs : - Dr Zoreh DAVANIPOUR
Institut FRIENDS RESEARCH – LOS ANGELES – USA
- Dr Eugene L. SOBEL
Institut FRIENDS RESEARCH – LOS ANGELES – USA
Travaux publiés cités en référence …………………………………171

- Article 13 : PREUVES SUR L’ORIGINE DES CANCERS DU SEIN

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM déclenche des processus de développement de cancers du sein.
Auteur : Cindy SAGE – Membre titulaire de la BS
Travaux publiés cités en référence ………………….………………….50

- Article 14 : PREUVES SUR L’ORIGINE DES PERTURBATIONS DES REGULATIONS MEMBRANAIRES

C’est-à-dire preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions TTM provoque des perturbations dans la régulation des échanges cellulaires au niveau des canaux ioniques des membranes. Et donc, une perturbation de l’ensemble des fonctions vitales au niveau physiologique élémentaire, celui de la cellule.
Auteur : Carl F. BLACKMAN – Président de la BS
US Environmental Protection Agency – USA
Travaux publiés cités en référence ………………………………..……74

- Article 15 : PREUVES FONDEES SUR LES THERAPIES MEDICALES

C’est-à-dire preuves de l’existence de divers types d’effets que l’exposition à des émissions TTM a sur le vivant par l’efficacité de thérapies qui mettent en oeuvre les aspects positifs de ces effets.
Auteurs : - Cindy SAGE – Membre titulaire de la BS
- Amy SAGE
Travaux publiés cités en référence ……………………………..……17

- Article 16 : LE PRINCIPE DE PRECAUTION

Auteur : Mr David GEE
Agence Européenne de l’Environnement – COPENHAGUE – DANEMARK
Travaux publiés cités en référence ……………………………...………57

- Article 17 : CLEF DES PREUVES SCIENTIFIQUES

Auteurs : - Dr David O. CARPENTER
Université d’ALBANY EST – RENSSELAER – USA
- Cindy SAGE – Membre titulaire de la BS
Travaux publiés cités en référence ………………………………...…49

Fin du rapport - Textes de documentation.
Les conclusions incluses au rapport sont situées dans l’Article 1
Conclusions texte pages 1 à 28
Conclusions tableaux pages 29 à 44

---
En raison de la confirmation définitive de la toxicité, par PREUVES SCIENTIFIQUES, qui résulte de ce document, nous vous demandons d’en assurer la diffusion maximale et en particulier en l’adressant à tous les organismes publics de votre connaissance, en commençant par les maires. Et sans oublier les magistrats des divers tribunaux de votre voisinage.

Téléchargez, ci-dessous, cette page au format .pdf ("BioInitiativeReportEssentiel.pdf ")

---
Téléchargez également la traduction française du communiqué de presse du Bioinitiative Working Group publié le 31/08/2007 à l'Université d'Albany, New York ("bioinitiative_fr.pdf") : Bioinitiative Press release (original en Anglais)

---
Voir également le droit de réponse de Robin des Toits au commentaire de l'industrie du mobile aux Etats-Unis (Mobile Manufacturer Forum) sur le rapport Bioinitiative.


bioinitiative_report_essentiel_3.pdf BioInitiative_Report_Essentiel.pdf  (26.98 KB)
bioinitiative_fr.pdf bioinitiative_fr.pdf  (69.03 KB)

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 21:40

Reçu de Univers Nature,


Après les Etats-Unis et le Canada, l’Europe se lance dans une grande campagne de vaccination anti-cancer du col de l’utérus. Tout le monde se réjouit de cette « avancée » médicale.

Qu’en est-il exactement ? Des millions de jeunes femmes ont déjà été vaccinées avec l’espoir d’une santé meilleure. Mais n’est-t-on pas en train de reproduire les conditions d’un nouveau scandale sanitaire comme celui des vaccins anti-hépatite B ?


Gardasil et Cervarix sont les nouveaux vaccins vedettes de l’industrie pharmaceutique. Le matraquage publicitaire, les communiqués des agences sanitaires et les déclarations rassurantes des médecins ont créé un besoin en jouant sur la peur. La peur du cancer. Mais cette vaccination, officiellement recommandée, est-elle pour autant recommandable ? Est-elle efficace ? Ces vaccins sont-ils réellement sûrs ? A-t-on assez de recul pour pouvoir en juger ? Comment se transmet la maladie contre laquelle on vaccine ? Est-elle grave ? Est-elle fréquente ? Les traitements curatifs sont-ils au point ?


Un label « anti-cancer » abusif


Tout le monde parle de vaccination « contre le cancer du col de l’utérus » or il s’agit en fait de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), accusé d’être à l’origine du cancer, ce qui reste à prouver. En effet, le papillomavirus humain (HPV), virus dont il existe plus d’une centaine de souches, et qui se transmet préférentiellement par voie sexuelle, n’est jamais, à lui seul, une cause suffisante pour générer le cancer du col de l’utérus. Et ce, même pour la douzaine de souches dites « à haut risque » dont font partie les souches 16 et 18 de HPV incluses dans les deux vaccins. En effet, dans 90 % des infections au HPV, le virus sera éliminé naturellement dans un délai de 8 à 13 mois sans avoir généré le moindre désagrément. Dans les 10 % restants, le virus pourra persister plus longuement et être associé à l’apparition de lésions pré-cancéreuses appelées dysplasies cervicales dont il existe différents grades. Toutefois, seuls 3 % de ces dysplasies (donc 0,3 % maximum du total des infections) dégénéreront en cancer. Ces lésions débutantes peuvent disparaître naturellement et elles peuvent être traitées très efficacement. Le stade de cancer véritable peut donc être évité dans la majorité des cas. Laser et conisation (abrasion mécanique des cellules lésées) ne sont en rien comparables aux lourds traitements classiques des cancers que sont la chimiothérapie et la radiothérapie.



Une composition inquiétante
Les deux vaccins sont des vaccins transgéniques : tantôt fabriqués à partir de cellules de levure de bière (Gardasil) tantôt à partir de cellules et de virus d’insecte (Cervarix), il faut savoir que la purification ne peut jamais être parfaite et que donc des résidus de la manipulation génétique (enzymes, ADN hétérogène, ..) peuvent toujours subsister dans la formule finale avec le risque que cela interfère avec notre génome. Le Gardasil contient en outre 225µg d’aluminium par dose ainsi que du polysorbate 80 et du borate de sodium, des substances connues pour leur neurotoxicité, leur cancérogénicité et leurs nombreux autres effets secondaires, notamment sur la circulation et les organes des sens. Le vaccin Cervarix, lui, renferme 500 µg d’aluminium par dose ainsi qu’une fraction bricolée d’endotoxine (lipide A purifié), le tout formant un adjuvant détonnant appelé « AS04 », adjuvant pour lequel on manque énormément de recul quant à son potentiel d’induire des maladies auto-immunes.



La prévention est plus efficace


L’intérêt des traitements locaux pour les lésions détectées à temps rappelle l’importance d’un dépistage régulier par frottis pour les jeunes femmes dès qu’elles deviennent sexuellement actives. C’est d’ailleurs cette absence de dépistage organisé qui explique pourquoi 80 % des cas mondiaux de cancer du col surviennent dans les pays du Sud. Même si, en France, ce taux de dépistage plafonne à moins de 60 %, celui-ci a permis une réduction très importante de la mortalité par ce type de cancer qui ne représente que 2 % de la mortalité totale féminine par cancer. De plus sa fréquence n’a cessé de diminuer ces vingt dernières années sans qu’aucun vaccin ne soit entré en jeu. Autre piste de prévention, les femmes doivent prendre en compte leurs propres facteurs de risque (tabagisme, alimentation déséquilibrée, stress, exposition à différents polluants, prise de la pilule contraceptive, immunodépression, relations multiples non protégées, etc.) pour essayer, dans la mesure du possible, de corriger leur terrain et de renforcer leur immunité.


Des bénéfices incertains


vaccin anti-cancer col de l'utérusLe fabricant du Cervarix (dirigé contre les HPV 16 et 18) prétend pouvoir lutter contre 80 % des cas de cancers du col grâce à une protection croisée avec d’autres souches non contenues dans son vaccin. Le fabricant du Gardasil (dirigé contre les HPV 6,11, 16 et 18) prétend que ce vaccin éviterait 70 % des cas et qu’il peut, en outre, aussi protéger des verrues génitales (qui sont une pathologie bénigne). Les deux laboratoires préconisent la vaccination précoce avant les premiers rapports sexuels pour une plus grande efficacité. Mais ils oublient de donner des informations capitales : la fréquence des sérotypes de HPV varie fortement d’une région du monde à l’autre. Selon une étude récente parue dans Jama (revue médicale de référence), les HPV 16 et 18 ne seraient impliqués que dans 2,3 % de toutes les contaminations par HPV dans un pays industrialisé comme les Etats-Unis ! Qui peut dire alors que la vaccination n’induira pas, par compensation, une fréquence accrue d’autres souches, non contenues dans ces vaccins, et qui deviendraient alors plus résistantes ? Le Pr. Claude Berraud, ancien vice- président de la commission transparence de l’Afssaps et membre du conseil scientifique de la Mutualité française, a récemment exprimé son scepticisme dans Le Monde : « Dans le cas où ce vaccin serait efficace, le pourcentage de la population qui en bénéficierait sera faible. Les modèles statistiques et épidémiologiques les plus optimistes estiment que la vaccination de toute la population adolescente conduirait, en 2060, à une réduction de 10 % de la mortalité par ce cancer, soit en France 100 femmes par an. En dernier lieu, le coût de cette efficacité clinique serait très élevé ».


Et ensuite ?


Rappelons que le cancer du col atteint son pic de fréquence chez la femme d’âge mûr. Comment prétendre, sur la base d’essais cliniques d’une durée de cinq ans, que de tels vaccins éviteront le moindre cas de cancer, 20 ans plus tard ? En admettant que le vaccin soit efficace, personne ne peut dire (pas même les laboratoires) quelle sera la durée réelle de protection par cette vaccination. Or, quand on sait que 3 femmes sur 4 rencontrent de tels virus au cours de leur vie, comment savoir si les jeunes femmes vaccinées ne finiront pas par être infectées elles aussi ? Faudra-t-il entrer dans le cercle vicieux des rappels ?


Des conséquences graves


risque de conséquences vaccination col de l'utérus Présentés comme sûrs par les fabricants et les autorités, ces vaccins sont pourtant depuis plusieurs mois dans la tourmente. Aux USA où le vaccin Cervarix n’a pas reçu le feu vert de la FDA (Food & Drug Administration), le Gardasil est déjà associé à 25 décès et plus de 8000 effets graves. Or, quand on sait que les effets secondaires connus de vaccins rapportés représentent seulement 1% de la réalité de l’aveu même du CDC et de la FDA, il y a vraiment de quoi s’alarmer. Il faut aussi savoir que cette vaccination n’a pas été évaluée, lors des essais cliniques, sur des jeunes femmes de moins de 16 ans alors qu’elle est pourtant préconisée dès 11 ou 12 ans selon les pays. Voici quelques uns des effets graves possibles (ils ne surviennent pas toujours juste après l’injection ni forcément après la première dose) : décès dont certains par thrombose, arrêts cardiaques, paralysies pouvant être irréversibles, bronchospasme, syncope, faiblesse généralisée, troubles cutanés, arthrite, migraines invalidantes, inflammation du pelvis avec violentes douleurs abdominales, modifications du cycle menstruel avec disparition ou amoindrissement du flux périodique, troubles de la vue, épilepsie parfois irréversible, fausses couches sans compter le risque de maladie auto-immune pouvant survenir jusqu’à quatre ans après le vaccin (et même peut-être plus car le délai d’apparition de maladie auto-immune est parfois plus long).


paralysie Guillain-Barré suite vaccination col de l'utérusDes témoignages dramatiques


Confrontées le plus souvent au déni du corps médical qui les a vaccinées, les jeunes femmes n’ont plus qu’internet ou quelques rares médias à qui elles peuvent se confier. Les témoignages sur les « blogs » ou les « forums » sur le sujet sont très nombreux, dans toutes les langues. Il suffit de taper les mots clés « gardasil », « cervarix », « effets indésirables vaccination », etc. Ainsi, les proches de la jeune Jeanie Tetlock, une américaine de 14 ans, ont créé un blog suite à la maladie neurodégénérative qui a débuté chez elle un mois après la vaccination. Jessica Vega (cf. photo page précédente avant la vaccination), une autre américaine de 14 ans, vaccinée à l’école il y a un an, a développé une paralysie de type Guillain-Barré une semaine après la deuxième dose et n’a vu son état s’améliorer qu’au bout d’un mois de rééducation fonctionnelle (photos ci-contre et ci-dessus).


En Europe aussi


L’EMEA, l’agence européenne du médicament, a publié en janvier 2008 un communiqué pour annoncer le décès de deux jeunes femmes de 17 et 19 ans en Allemagne et en Autriche survenu peu de temps après la seconde dose pour l’une et 23 jours après la première pour l’autre, l’agence précisant toutefois qu’aucun lien n’avait pu être établi avec le vaccin.


Une communauté médicale très divisée


Les médecins sont loin d’être unanimes sur le sujet : certains pointent l’inutilité de cette vaccination, d’autres en dénoncent les dangers. Ainsi dès la fin de l’année 2007, plus de 3300 médecins espagnols ont demandé un moratoire sur la vaccination contre le cancer du col de l'utérus en raison notamment du manque de recul évident. Un moratoire a aussi été demandé au Québec. En Italie c’est la société de pédiatrie qui a initié une pétition. Puis toute une série de médecins spécialistes ou non se mettent à dénoncer individuellement cette vaccination. Sur le site de la mutualité française, le Dr Guérin du Masgenêt explique qu’il ne faut pas se précipiter sans réfléchir sur cette vaccination. Le Dr Martin Winckler aussi exprime son scepticisme sur son site. Pour la gynécologue Françoise-Alice Wolf « nous ne sommes pas là pour engraisser les laboratoires et médicaliser des filles de 14 ans affolées ainsi que leurs mères, sans recul sur le long terme ! En 25 ans de consultations : 2 décès par cancer du col chez des femmes (6 ans sans frottis)…quelle épidémie ! » Mais il faut bien dire qu’il existe une double pression sur les médecins. D’une part, ce n’est pas si simple pour eux de s’exprimer publiquement sur le sujet vu le poids des laboratoires. Et, d’autre part, la pression « en interne » dans le milieu médical marginalise les médecins minoritaires qui se montrent circonspects ; Annick, médecin, a pu le constater sur son lieu de travail : « Mes collègues sont horrifiés de me voir aussi réticente à vacciner à tour de bras » et d’ajouter qu’« il est absolument nécessaire que les médecins aient un accès facile et efficace à une information de qualité non sponsorisée par les labos ».


La communauté médicale est elle-même divisée sur l'intérêt de la vaccination contre le cancer de l'utérus


Comme pour l’hépatite B


En matière de vaccination, les laboratoires exagèrent souvent les bénéfices de leurs produits et en minimisent les risques. Officiellement recommandés et remboursés, les vaccins contre le cancer du col de l'utérus (400 € les 3 doses, en 2008 N.D.L.R) deviennent accessibles à la plupart des familles. De nombreuses personnes pensent que, si un produit est cher en matière de santé, c’est qu’il est forcément valable ou que, s’il est remboursé, il ne faut pas s’en priver ! C’est faux et les similitudes avec le vaccin contre l’hépatite B, présenté lui aussi à l’époque comme indispensable, sont là pour le rappeler. En attendant, les fabricants, eux, espèrent déjà que cette vaccination sera étendue aux hommes...

Nathalie Duris


Dans son numéro de décembre 2008/janvier 2009 (n°111), le magazine Belle-Santé continue cette enquête et enfonce le clou de la vaccination contre le cancer du col de l'utérus avec, notamment, des précisions apportées par le Professeur Michel GeorgetProfesseur Claude Béraud. (spécialiste des vaccins), ainsi que l’avis du

A noter que sur son site internet, Belle-Sante propose de larges extraits des articles qui y sont publiés.


Et pour aller encore plus loin, nous vous proposons une série de lien...

- Publié par le magazine Belle-santé, un extrait du complément de ce dossier, sous la forme d'une contribution du Professeur Michel Georget

- Un blog de réflexion sur les vaccins et ce qui sous-tend la vaccination

- Le site de la mutualité française qui rappelle la prudence à avoir face à la vaccination de masse HPV et le rôle clé du frottis, seul acte médical indispensable

- Le site du chroniqueur médical Martin Winckler qui donne des explications détaillées sur cette vaccination

- Un bon site d'actualité où on peut lire l'avis conjoint d'un médecin français et d'un pharmacien belge au sujet de cette vaccination

- Un site de réflexion de référence sur l'actualité de l'industrie pharmaceutique et ses produits, dont les parties sur le Gardasil et Cervarix

- A télécharger, une bonne synthèse, sorte de petit résumé des grandes implications de vaccins transgéniques comme ceux-là

- Le site de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV), par exemple, à cette page fort instructive sur les composants des vaccins
 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 20:29

Reçu de Survival France,


Des indiens isolés exposés à un ‘réel risque de génocide’

20 Novembre 2008


Selon un fonctionnaire brésilien, les derniers survivants d'un groupe d’Indiens isolés d’Amazonie seront victimes d’un génocide s’il n’est pas mis fin à l'exploitation forestière illégale et l'élevage de bétail sur leur territoire.

Un représentant de la FUNAI – le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien – a annoncé aujourd'hui : "Le risque de génocide est réel si la FUNAI ne prend pas les mesures nécessaires afin de protéger le territoire des Pirikpura."

Les deux derniers membres connus du groupe Pirikpura vivent dans la forêt amazonienne, dans l'Etat du Mato Grosso. Leur territoire se trouve dans le district de Colniza réputé pour être la région la plus violente du Brésil et l’une des plus affectée par la déforestation.

Survival lance une campagne urgente exhortant le gouvernement brésilien à reconnaître officiellement la démarcation du territoire des Pirikpura et à en assurer sa protection.

Le nombre de Pirikpura s'élevait à vingt lorsque la FUNAI est entrée en contact avec eux à la fin des années 1980. Ils sont par la suite retournés dans la forêt. Depuis lors, seuls trois membres ont été recontactés, mais personne ne sait s'il existe d'autres survivants.

En 1998, deux Pirikpura, Mande-í et Tucan, sont sortis de la forêt de leur propre gré. L'un d'eux, malade, a dû être hospitalisé, mais ils sont ensuite retournés dans la forêt. Rita, la troisième Pirikpura connue, est mariée à un membre d'un autre groupe.

Mande-í, Tucan et les membres survivant de leur groupe, sont confrontés à un grave danger en raison de l'invasion constante de leurs terres par les bûcherons qui agissent en toute illégalité. Ces derniers ont intentionnellement bloqué les sentiers traditionnels des Indiens pour les forcer à quitter le territoire.

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd'hui : " Si le territoire des Pirikpura n’est pas légalisé et protégé de toute urgence, ils disparaîtront. Nous ne connaissons pas leur nombre exact, mais l'anéantissement d'un peuple, aussi réduit soit-il, est un génocide."

Mande-í et Tucan tirent leurs moyens de subsistance de la chasse et de la cueillette. Ils ne fabriquent pas de flèches, mais utilisent des bâtons et un couteau trouvé dans la forêt.

'Pirikpura' est un nom que leur ont donné un groupe voisin. Il signifie 'papillons', en référence à leur façon de parcourir très rapidement de vastes étendues de la forêt.
Pour plus d’informations
Sophie Baillon  00 33 (0)1 42 41 44 10
sb@survivalfrance.org

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