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  • : Relai d'informations dans la protection animale, l'écologie mais aussi les injustices sociales, l'atteinte aux libertés. Chaque jour nous rappelle que l'homme n'est pas seulement un loup pour l'homme, c'est aussi un prédateur pour toute la création ...
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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 14:53

Source : raoni.com

 

Belo Monte : le Brésil en guerre contre les Indiens au Xingú


MESSAGE DU PEUPLE KAYAPÓ AU GOUVERNEMENT BRÉSILIEN
ET AUX PEUPLES DU MONDE ENTIER

 

http://raoni.com/images/editos/736.jpg

 

 

5 juin 2013, Brésil, territoire Kayapó, village de Kokraimoro 


L'heure est grave. Suite aux événements tragiques de la fin mai (un Indien Terena a été assassiné par la police au Brésil alors qu'il tentait avec ses frères de récupérer ses terres) et au durcissement net de l'attitude du gouvernement face aux occupants du chantier de Belo Monte (les représentants indigènes, majoritairement issus du peuple Munduruku, formant le mouvement Ocupação Belo Monte), le peuple Kayapo a organisé le plus grand rassemblement de son histoire depuis la mémorable assemblée d'Altamira, en février 1989. Celle-ci avait mené à l'abandon de la première mouture du projet de barrage de Belo Monte, alors nommé Kararao. Cette fois, ONG et journalistes n'ont pas été admis à ce rendez-vous extraordinaire qui s'est déroulé sur 3 jours, les 3, 4 et 5 juin 2013.

A l'issue des débats a été rédigé un texte que nous pouvons qualifier d'historique car il souligne sans ambiguité l'unité tant attendue de tous les leaders Kayapo, en ordre de bataille derrière le Cacique Raoni Metuktire. Des actions pacifiques rappelant celles de la désobéisance civile prêchée par Ghandi - avec le succès que l'on sait - ont déjà commencé au moment où nous écrivons cette introduction. Quel qu'il soit, le destin est désormais en marche.

 

»--§--«


MANIFESTE DU PEUPLE KAYAPÓ


Nous, 400 caciques et chefs Mebengôkre/Kayapós de tous les villages des Terres Indigènes Kayapó, Menkragnoti, Badjonkôre, Baú, Capoto/Jarina, Xicrin do Catete, Panará et Las Casas, situés dans les États du Pará et du Mato Grosso, et les caciques des peuples Tapayuna et Juruna de l'état du Mato Grosso, avons été réunis du 3 au 5 juin 2013 dans le village Kokraimoro-PA, sur la rive droite du fleuve Xingu.


Nous déclarons au gouvernement brésilien et à la société notre rejet des projets du gouvernement fédéral et du Congres visant à réduire nos droits traditionnels, nos droits sur nos terres et leurs ressources naturelles (...)

 

Lire la suite sur raoni.com

Version en anglais


Version en portugais

 

AIDEZ À LA DIFFUSION INTERNATIONALE DU MANIFESTE DU PEUPLE KAYAPÓ


Comme notre titre l'indique, le manifeste du peuple Kayapó est destiné au gouvernement brésilien et, surtout, aux peuples du monde entier, afin que l'indifférence quasi-générale des médias quant à la situation dramatique des peuples autochtones d'Amazonie ne soit plus un état de fait. Pour atteindre ces peuples, il nous reste les réseaux sociaux. Il nous faut y diffuser ce texte le plus largement possible.


Nous avons les ressources nécessaires pour traduire ce texte portugais en 3 langues (français, anglais, espagnol), mais les kayapos aimeraient le proposer à tous et nous aimerions pouvoir compter sur votre aide pour les y aider.


Vous maîtrisez parfaitement l'allemand ? L'italien ? Le russe ? Le polonais ? Le serbe ? Le japonais ? Le chinois ou toute autre langue ? Vous êtes disponible immédiatement pour effectuer la traduction du manifeste (accessible par le lien ci-dessus) ? Contactez-nous vite à info@planeteamazone.org.

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 09:31

Source : La Déclaration de Berne

 

 

 

 

 

IMPOSSIBLE DE VIVRE AVEC LE CHOCOLAT SUISSE INÉQUITABLE

… pour les innombrables enfants qui travaillent dans les plantations de cacao;

... pour les petits cultivateurs de cacao qui souffrent des prix bas;

... pour la population suisse, fière de son chocolat.

Le lapin de Pâques de la DB ne peut pas non plus vivre en connaissant les conditions d'exploitation dans lesquelles est produit le chocolat suisse. Il se joint à la DB pour dire: stop au travail des enfants, aux prix inéquitables et aux violations des droits humains dans la production de chocolat.

Aidez-nous à diffuser notre message et à lutter pour une production de cacao équitable et durable!

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:23

Source : Raoni.com


A diffuser sans modération !!

 

 

 



Nous, européens, par notre manque de vigilance, participons tous à la déforestation de l'Amazonie et des autres dernières grandes forêts tropicales du globe (Afrique, Indonésie).

 

 

Fort de ce constat, Planète Amazone a souhaité marquer les esprits en demandant à un réalisateur de renom écoresponsable, Jan Kounen, et un acteur français de notoriété internationale, Vincent Cassel, de se retrouver pour un spot destiné à soutenir la campagne "Urgence Amazonie", lancée en Europe en décembre 2012, lors du dernier passage sur notre continent du Cacique Raoni et de sa délégation. Vincent Cassel a développé depuis longtemps une passion pour le Brésil et signé sans hésiter la pétition du Cacique Raoni contre le barrage de Belo Monte. Cette noble cause est la première qu'il accepte de soutenir publiquement.

 

Plus d'informations sur ce spot sur raoni.com

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 17:14

Source : La déclaration de Berne,

 

Plus d'excuses - un salaire de subsistance pour tous!


Un salaire de subsistance, c'est l'assurance de pouvoir mener une vie dans la dignité. C'est un droit humain et un droit du travail important. Pourtant, dans les pays où sont produits les habits et textiles que nous portons, les salaires des travailleuses et travailleurs sont loin de leur garantir des conditions d'existence dignes.

Au Cambodge, le salaire minimum légal s'élève à 61US$ (57.50 CHF) par mois. Bien trop peu pour couvrir les besoins de base de celles et ceux qui le reçoivent. Même en faisant des heures supplémentaires, les travailleurs et travailleuses ne parviennent pas à se nourrir ou à se soigner (de même que leur famille). Ces dernières années, cette situation a conduit à des vagues d'évanouissement parmi les couturières. Rien qu'en 2011, près de 2400 employées du secteur ont perdu conscience sur leur lieu de travail.

H&M, Gap, Levis et Zara font partie des principaux acheteurs au Cambodge. Nous avons dressé les portraits de ces entreprises, qui disposent d'une réelle marge de manœuvre. Ces entreprises peuvent contribuer à améliorer la situation des travailleurs et travailleuses cambodgien-ne-s, en s'engageant à payer un salaire de subsistance.

 

La Campagne Clean Clothes (CCC) et la Déclaration de Berne demandent un salaire de subsistance pour tous !

 

 

La pétition : ici

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 16:52

Source : Survivalfrance.org

 


http://assets.survivalinternational.org/images/structure/enews/logo.png

Survival
 
    Peuples
 
     Actualités
 
    Agissez
 
     Donnez
 
 

 

 

Au Brésil, de nombreux Indiens awá vivent toujours dans l'isolement, tentant désespérément de préserver leurs vies.


Une ruée de bûcherons clandestins, d'éleveurs et de colons ont envahi leurs terres. Le temps est compté.


Colin Firth nous a généreusement accompagnés dans la campagne d'envergure que nous lançons aujourd'hui pour sauver les Awá, mais nous avons aussi besoin de vous!


‘Un seul homme a le pouvoir d'empêcher les

bûcherons d'envahir leurs forêts : le ministre brésilien de la Justice. Mais ce n'est pas sa priorité. Faisons en sorte qu'elle le devienne.'
— Colin Firth

 


Regardez le film et prenez quelques instants pour envoyer un message au ministre brésilien de la Justice : il a les moyens de lancer la police fédérale à la poursuite des bûcherons et de les expulser pour de bon. Et plus important encore, partagez sans limites ce message avec votre entourage!


Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de chances de réussir.

Visionnez la vidéo »

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 10:44

Source : la Déclaration de Berne

 

 

 

Les multinationales suisses doivent respecter les droits humains

 


Glencore au Congo, Triumph en Thaïlande ou Axpo en Russie… Des entreprises suisses violent les droits humains et les standards environnementaux dans leurs activités à l’étranger. Le Conseil fédéral et le Parlement doivent garantir par des règles contraignantes que les entreprises ayant leur siège en Suisse respectent les droits humains et les standards environnementaux partout dans le monde. C’est ce que demandent la DB et les quelques 50 organisations qui ont lancé la campagne «Droit sans frontières».

 

 Pour soutenir la campagne et signer la pétition

 

 

 

http://fs1.crsend.com/5664/db/button_banner_200x200px_v01_var2_fr.jpg

 

 


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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 21:11

L'exécution de Troy Davis est confirmée

 

AI France est révoltée par la décision du Comité des grâces de Géorgie prise ce 20/9 de laisser exécuter Troy Davis mercredi 21 septembre. CONTINUEZ à AGIR !

Amnesty International France est révoltée par la décision du Comité des grâces de Géorgie prise ce jour de laisser exécuter, le mercredi 21 septembre, Troy Davis, qu'elle considère comme un affront à la justice. Le Comité des grâces manque à son engagement pris en 2007 de ne confirmer l'exécution que si sa culpabilité ne fait aucun doute.


 "Nos pensées vont à Troy Davis, sa famille et ses proches", déclare Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
"Nous pensons également à la famille de l'officier de police, Mark Allen MacPhail. Cette exécution ne leur rendra pas justice".
L'organisation exhorte le Comité des Grâces à revenir sur sa décision.

Amnesty International appelle Larry Chisolm, procureur du District, à faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'empêcher le processus d'exécution mais également les autorités de l'Etat de Géorgie ainsi que les autorités fédérales américaines à demander la commutation de la peine. S'ils n'agissent ni se prononcent, ils endosseront, dès lors sciemment, l'exécution d'un possible innocent.
 
"Près d'un million de personnes à travers le monde se sont mobilisées parce que scandalisées par le sort de Troy Davis. Elles peuvent continuer à agir pour l'abolition de la peine de mort, comme il a appelé chacun à le faire" affirme Geneviève Garrigos.

« Je reprends ses mots : mots : " Ce combat pour mettre fin à la peine de mort n'est pas gagné ou perdu à travers moi [...].
N'arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons !"
»

 

       ************************************************************************************************************

Le 13 septembre,

 

 

 

Source : Amnesty International


http://www.amnesty.fr/sites/default/files/imagecache/Vignette_page/86983.jpg07/09/2011


 

La Géorgie vient de signer l'arrêt d'exécution contre Troy Davis, pour une exécution le 21 septembre 2011.  Son ultime recours, le Comité des grâces de Géorgie.


L’Etat de Géorgie (Etats-Unis) vient de signer un arrêt contre Troy Davis, fixant sa date d’exécution le 21 septembre 2011.  C’est maintenant, ultime recours, au Comité des grâces de Géorgie de décider si Troy Davis, condamné pour le meurtre d’un policier, doit vivre ou mourir.


"Cette exécution n’est pas inévitable, déclare Geneviève Garrigos, présidente AIF. Le Comité des grâces de Géorgie peut changer la donne. En juillet 2007, il a déclaré que ses membres ne confirmeront l’exécution que s’ils sont absolument convaincus qu’aucun doute sur la culpabilité de Troy Davis ne persiste dans leur esprit. Or, depuis cette date les doutes quant à sa culpabilité n’ont fait que croître. Restons tous mobilisés pour Troy ! ".

 

Amnesty International va rapidement appeler à une mobilisation citoyenne pour éviter la mort d’une personne, peut-être innocente.

 

Le 28 août 1991, Troy Davis a été condamné à mort, sans aucune preuve matérielle, pour le meurtre du policier Mark Allen MacPhail commis deux ans plus tôt. Sept des neuf témoins du procès se sont depuis rétractés ou ont contredit leur témoignage initial dans des déclarations sous serment, certains accusant la police d’avoir fait pression sur eux. L’un des deux derniers témoins est le principal suspect, mis en cause par d‘autres témoins.

 

Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quels que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur ou la méthode utilisée par l’Etat pour exécuter.

 

Plus d'infos et signature de la pétition de soutien : ici

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 17:58
Communiqué de presse du Réseau Voltaire

Réseau Voltaire | 29 août 2011

+

Lundi 29 août 2011, 16h GMT - Les journalistes du Réseau Voltaire sont arrivés au port de La Valette, à Malte, ce lundi 29 août 2011. Thierry Meyssan, Mahdi Darius Nazemroaya, Mathieu Ozanon et Julien Teil sont sains et saufs. La journaliste britannique de Press TV Lizzie Phelan, également en danger, était avec eux, ainsi que l’équipe de TeleSur. Walter E. Fauntroy, ancien membre du Congrès des États-Unis et ancien assistant de Martin Luther King, a eu lui aussi la vie sauve.

 

Le bateau qui leur a permis de quitter la Libye est une petite embarcation prévue pour 12 personnes. Elle a finalement accueilli 52 réfugiés en plus des membres de l’équipage. Il lui a fallu 36 heures pour rejoindre Malte sur une mer agitée.

Avant le départ, la liste des passagers a fait l’objet d’intenses négociations et a été validée par les différentes autorités qui contrôlent maintenant Tripoli. Jusqu’au dernier moment, les journalistes du Réseau Voltaire et leurs amis ont craint de ne pouvoir embarquer. Au dernier instant, une personne, dont nous ne connaissons pas le nom, a été arrêtée par les rebelles sur le bateau.

 

52 personnes ont pu fuir et garder la vie sauve. Elles ont laissé derrière elles beaucoup d’amis.

À son arrivée à Malte, Thierry Meyssan a tenu à remercier toutes les personnes qui ont apporté leur soutien : « Merci à tous. Votre mobilisation a été formidable. Nous vous devons la vie. »

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 23:39

Source : Bastamag.net

 

 

Espagne

 

Puerta del Sol : le village des « indignés » fait de la résistance


Par Rédaction (24 mai 2011)


Les manifestants qui occupent la Puerta del Sol, célèbre place de Madrid, ont décidé de rester une semaine supplémentaire. Alors que les élections du 22 mai se sont conclues par une débâcle inédite pour les socialistes et José Luis Zapatero, la mobilisation continue en Espagne, contre les mesures d’austérité, les partis politiques, les banquiers. Sur la place de Madrid, le camp autogéré s’organise, entre assemblées générales, repas collectifs, et mini-potager urbain. Visite en images du campement des « Indignados ».

 

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L350xH350/arton1565-032ab.jpg

 

Le mouvement des Indignés, lancé le 15 mai dernier, s’est étendu à toute l’Espagne, où des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues. Le village de bâches bleues de la Puerta del Sol de Madrid reste le cœur de cette mobilisation relayée par les réseaux sociaux. Sans aucune illusion sur une expulsion à venir sans doute prochainement, les nouveaux habitants de la Puerta del Sol s’organisent : cantines et commission « alimentation », équipes de nettoyage, groupe chargé « des infrastructures et de la propreté », infirmeries... Lundi, lors d’une assemblée générale, ils ont décidé de poursuivre l’occupation pendant encore une semaine. Et tentent de déplacer les débats vers des assemblées de quartier.

 

Photos : ici

 

A lire sur Basta ! : En Espagne, la « génération perdue » se révolte contre les politiques et les banquiers

 

Manifeste du collectif espagnol Democracia Real Ya : « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers »


« Nous sommes des per­son­nes ordi­nai­res. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent tous les matins pour étudier, pour tra­vailler ou pour cher­cher un boulot, des gens qui ont une famille et des amis. Des gens qui tra­vaillent dur tous les jours pour vivre et donner un futur meilleur à celles et ceux qui les entou­rent.

 

Parmi nous, cer­tain-e-s se consi­dè­rent plus pro­gres­sis­tes, d’autres plus conser­va­teurs. Quelques un-e-s croyants, d’autres pas du tout. Quelques un-e-s ont des idéo­lo­gies très défi­nies, d’autres se consi­dè­rent apo­li­ti­ques. Mais nous sommes tous très préoc­cupé-e-s et indi­gné-es par la situa­tion poli­ti­que, économique et sociale autour de nous. Par la cor­rup­tion des poli­ti­ciens, entre­pre­neurs, ban­quiers… Par le manque de défense des hommes et femmes de la rue.

 

Cette situa­tion nous fait du mal quo­ti­dien­ne­ment ; mais, tous ensem­ble, nous pou­vons la ren­ver­ser. Le moment est venu de nous mettre au tra­vail, le moment de bâtir entre nous tous une société meilleure.

 

Dans ce but, nous sou­te­nons fer­me­ment les affir­ma­tions sui­van­tes :

 

- L’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès à la culture, le développement écologique durable, le bien-être et le bonheur des personnes doivent être les priorités de chaque société avancée.

 

- Des droits basiques doivent être garantis au sein de ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation, au libre développement personnel et le droit à la consommation des biens nécessaires pour une vie saine et heureuse.

 

- Le fonctionnement actuel de notre système politique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et il devient un obstacle au progrès de l’humanité.

 

- La démocratie part du peuple (demos = peuple et cracia = gouvernement), par conséquent le gouvernement doit être le peuple. Cependant, dans ce pays, la majorité de la classe politique ne nous écoute même pas. Ses fonctions devraient être de porter nos voix jusqu’aux institutions, en facilitant la participation politique des citoyens grâce à des voies de démocratie directe et aussi, de procurer le plus de bienfaits possibles à la majorité de la société. Et non pas, celles de s’enrichir et de prospérer à nos dépens, en suivant les ordres des pouvoirs économiques et en s’accrochant au pouvoir grâce à une dictature partitocratique menée par les sigles inamovibles du PPSOE [1].

 

- La soif de pouvoir et son accumulation entre les mains de quelques-uns créent inégalités, crispations et injustices, ce qui mène à la violence, que nous refusons. Le modèle économique en vigueur, obsolète et antinaturel, coince le système social dans une spirale, qui se consomme par elle-même, enrichissant une minorité -le reste tombant dans la pauvreté. Jusqu’au malaise.

 

- La volonté et le but du système sont l’accumulation d’argent, tout en la plaçant au-dessus de l’efficience et le bien-être de la société ; gaspillant nos ressources, détruisant la planète, générant du chômage et des consommateurs malheureux.

 

- Nous, citoyens, faisons partie de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir cette minorité qui ne connait même pas nos besoins. Nous sommes anonymes, mais, sans nous, rien de cela n’existerait, car nous faisons bouger le monde.

 

- Si, en tant que société nous apprenons à ne pas confier notre avenir à une rentabilité économique abstraite qui ne tourne jamais à notre avantage, nous pourrons éliminer les abus et les carences que nous subissons tous.

 

- Nous avons besoin d’une révolution éthique. On a placé l’argent au-dessus de l’Être Humain, alors qu’il faut le mettre à notre service. Nous sommes des personnes, pas des produits du marché. Je ne suis pas que ce que j’achète, pourquoi je l’achète ou à qui je l’achète.

 

A la vue de cela, je suis indi­gné(e).

 

Je crois que je peux chan­ger les choses.

 

Je crois que je peux aider.

 

Je sais que, tous ensem­ble, nous le pouvons.

 

Sors avec nous. C’est ton droit. »

 

Manifeste publié sur le site de Democracia Real Ya / Traduit par le collectif Rebellyon.info / Traduction additionnelle : Ophelia Noor - publiée sur Owni

Notes

[1] Contraction de PP, Parti populaire (droite) et de PSOE (sociaux-démocrates)

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 20:22

Source : Le Grand Soir,

 

Toutes les demi-heures : Ecrasés par les dettes et les réformes néolibérales, les fermiers indiens se suicident à une vitesse ahurissante (Democracy Now !)


Amy GOODMAN
250 000 fermiers indiens se sont suicidés dans les 16 dernières années - ce qui représente à peu près un suicide toutes les demi-heures. La crise s’est ajoutée à la libéralisation économique qui a supprimé les subventions agricoles et ouvert l’agriculture indienne au marché mondial. Les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle de dettes insurmontables qui en amène beaucoup à mettre fin à leurs jours par pur désespoir. Nous parlons ici avec Smita Narula qui travaille pour le centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York et qui est le co-auteur d’un nouveau rapport sur le suicide des fermiers en Inde.



AMY GOODMAN : Nous allons parler du problème du suicide des fermiers de l’Inde ; un quart de million d’entre eux se sont suicidés dans les 16 dernières années. Ce chiffre indique qu’un fermier se suicide toutes les 30 minutes en moyenne.

 

Aujourd’hui le centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York présente un rapport intitulé : "Toutes les 30 minutes : Le suicide des fermiers, les droits de l’homme et la crise agraire en Inde."

 

Le secteur agricole indien est devenu plus vulnérable aux marchés mondiaux à cause de la libéralisation de l’économie. Les réformes dans le pays ont inclus la suppression des subventions agricoles et l’ouverture de l’agriculture indienne au marché mondial. Ces réformes ont augmenté les coûts tout en réduisant les rendements et les profits de beaucoup de fermiers.

 

En conséquence les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle infernal de dettes qui en amène beaucoup à se suicider par pur désespoir. Le taux de suicide le plus élevé est celui des fermiers du coton. Comme les autres cultures de rapport, l’industrie du coton est de plus en plus dominée par les multinationales étrangères qui tendent à promouvoir des cultures de coton génétiquement modifiées et qui contrôlent souvent le coût, la qualité et la quantité de graines disponibles.

 

Smita Narula, directeur de la faculté du Centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York, est venue parler de ce problème à Democratie Now. Nous lui souhaitons la bienvenue.

 

SMITA NARULA : Bonjour.

 

AMY GOODMAN : Parlez-nous du rapport que vous publiez aujourd’hui même.


SMITA NARULA : Notre principale découverte est que tous les problèmes que vous venez de décrire soulèvent d’importantes questions de droits de l’homme. En Inde nous faisons face à une grave crise des droits de l’homme. Cette crise affecte les droits humains des fermiers indiens et ceux de leur famille d’une manière très profonde. Nous nous sommes rendus compte que leur droit de vivre, d’avoir de l’eau, de la nourriture et des conditions de vie décentes, et leur droit de recevoir des soins appropriés sont très affectés par cette crise. De plus bien que le gouvernement ait l’obligation légale de trouver des solutions pour répondre aux besoins élémentaires des fermiers dans ces temps de crise, nous avons constaté qu’il n’a pratiquement rien fait pour endiguer cette vague de suicides.

 

AMY GOODMAN : Ce chiffre est incroyable. Toutes les 30 minutes un fermier indien se suicide ?


SMITA NARULA : Et cela fait des années que ça dure. Et il y a deux choses que ces chiffres ne disent pas. La première c’est que les chiffres même ne rendent pas compte de l’énormité du problème. Nous savons que les statistiques sont incomplètes car le gouvernement indien ne reprend pas dans les chiffres des catégories entières de fermiers parce qu’ils n’ont pas de titre officiel de propriété sur la terre. Il s’agit des femmes fermières, des Dalit (intouchables NdT) ou des fermiers des castes soi-disant inférieures, ainsi que des Adivasi ou fermiers des communautés tribales. De plus non seulement les programmes gouvernementaux et les programmes d’aide n’ont pas bénéficié à ces catégories de personnes mais ils n’ont pas réussi à fournir des compensations ni l’aide nécessaire à ceux qui étaient endettés ni à remédier aux problèmes structuraux plus larges qui sont à l’origine des suicides dans le pays.

 

AMY GOODMAN : Parlez-nous de la mondialisation et de la manière dont elle affecte ces fermiers.


SMITA NARULA : Bien sûr. Donc en fait la cause la plus évidente des suicides est l’endettement. Ce sont les deux dernières décades de libéralisation du marché indien qui sont à l’origine de cet endettement. D’abord le gouvernement s’est profondément désinvesti du secteur agricole. Il a réduit les subventions. Il a réduit l’accès au crédit rural. L’irrigation est insuffisante et n’atteint pas la plupart des fermiers qui en auraient besoin. Et en même temps, le gouvernement a autorisé une modification des cultures de rapport dont le coton est un exemple.

 

En même temps le marché a été ouvert aux multinationales ce qui a fragilisé énormément les fermiers indiens. Les multinationales étrangères dominent maintenant les industries comme l’industrie du coton y compris les semences clés indispensables. Dans le cas du coton en particulier la semence génétiquement modifiée Bt a bénéficié d’une promotion si efficace en Inde qu’elle domine désormais tout le secteur, et les facteurs de coût, qualité et disponibilité ont une incidence si lourde sur les coûts, les profits et les rendements des fermiers qu’ils sont obligés de s’endetter excessivement. Beaucoup d’entre eux, ironiquement, absorbent pour se suicider les pesticides qu’ils ont acheté en s’endettant quand ils s’aperçoivent qu’ils n’arriveront pas à payer leurs dettes.

 

AMY GOODMAN : Ils absorbent des pesticides...


SMITA NARULA : Oui c’est bien ça. Ces statistiques sont terribles en elles-mêmes, on a du mal à imaginer un suicide toutes les demi-heures, mais ce que le rapport essaie de faire en plus c’est de mettre un visage humain derrière ces chiffres et ces tragédies. Alors voici deux récits qui vous permettront de voir les choses d’une perspective humaine. Il y a des fermiers de Vidarbha dans le Maharashtra qui est considéré comme un épicentre de la crise et un épicentre de la production du coton dans le pays. Avant de mettre fin à leurs jours, ces fermiers envoient désormais leur lettre de suicide au premier ministre et au président en espérant que leurs dernières paroles atteindront des gens qui feront enfin quelque chose.

 

Et puis il y a des fermières comme Nanda Bhandare qui est veuve ; elle a perdu son mari en 2008. Du coup, elle a dû sortir ses enfants de 10 et 12 ans de l’école pour travailler sur la ferme. Ils possèdent 20 acres (2,7 ha) de terre et après avoir travaillé dur sur cette terre une année entière, elle ne va probablement pas gagner plus de 250 dollars pour toute l’année. Elle a peut-être reçu une compensation du gouvernement mais cela a été englouti par les prêteurs privés à qui son mari avait dû emprunter parce qu’il n’y a pas de crédit rural dans le pays. Et maintenant elle lutte pour faire face aux besoins vitaux de sa famille.

 

AMY GOODMAN : Parlez-nous des semences génétiquement modifiées et des multinationales étasuniennes.


SMITA NARULA : Oui les semences génétiquement modifiées. Les graines de coton Bt sont les semences qui dominent l’industrie du coton pour le moment. Cette modification génétique introduit une toxine dans la semence qui tue une maladie très commune qui affecte le coton en Inde. Cette semence Bt qui est et a été commercialisée par Monsanto entre autres multinationales, nécessite deux choses que les petits fermiers indiens n’ont déjà pas en abondance : de l’argent et de l’eau. Les graines Bt sont deux à dix fois plus chères que les graines de coton ordinaires et elles nécessitent beaucoup plus d’eau pour donner de bons rendements. Les fermiers vont voir des prêteurs privés qui leur demandent des taux d’intérêt exorbitants pour pouvoir acheter les semences car on leur a promis que ces graines leur apporteront une plus grande sécurité financière. Mais comme 65% du coton indien n’a pas accès à l’irrigation et doit se contenter des eaux de pluie les récoltes sont mauvaises. Et comme la sécheresse augmente, de plus en plus de fermiers sont dans ce cas. Ils s’endettent terriblement pour acheter les graines et ils n’obtiennent pas les rendements espérés. Ce cycle se répète pendant deux saisons et à la fin ils sont complètement pris au piège d’un cycle infernal auquel ils ne peuvent plus échapper alors ils absorbent les pesticides qu’ils ont achetés pour mettre fin à leur jours et...

 

AMY GOODMAN : Que faut-il donc faire ?


SMITA NARULA : Il y a beaucoup de choses que le gouvernement peut et doit faire. D’abord il faut améliorer la connaissance du problème par des études plus précises. Le gouvernement ne se rend pas compte de l’importance du problème comme je l’ai déjà expliqué. Ensuite il faut corriger le mode d’intervention. Le programme d’aide de la dette dont le gouvernement se vante tant devant les comités de droits de l’homme touche peu de fermiers, en laisse beaucoup dehors et n’est pas suffisant. Enfin il y a les questions structurelles. Le gouvernement doit mettre les droits humains au centre de sa politique agricole et il doit réglementer les multinationales -ce qu’il ne fait pas- au lieu d’approuver l’introduction de toujours plus d’OGM dans le pays, alors que tant de vie d’agriculteurs ont déjà été détruites.

 

AMY GOODMAN : Smita Narula, je vous remercie d’avoir répondu à nos questions. Nous allons mettre le lien vers le Center for Human Rights and Global Justice de l’université de NY pour pouvoir consulter votre étude.


Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/narula22...

 

Pour consulter l’étude de Smita Narula sur chrgj.org : http://www.chrgj.org/publications/d....

 

Traduction : D. Muselet pour LGS


URL de cet article 13798
http://www.legrandsoir.info/Toutes-les-demi-heures-Ecrases-par-les-dettes-et-les-reformes-neoliberales-les-fermiers-indiens-se-suicident-a-une-vitesse.html
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